On fait le point à défaut du coup de point !

Après la grande mobilisation du 29 mars c'est l'attentisme des syndicats pendant que les patrons et les actionnaires continuent à se gaver, que le gouvernement continue droit dans ses bottes à les privilégier ou est ce la préparation d'une lutte au long court ?
Analysons donc la situation :
La lutte se radicalise dit-on, mais où sont ces forces radicales ?
Les jusqu'au-boutistes sont souvent les plus touchés par "la crise" mais soit sont difficilement mobilisables car exclus  du monde du travail,  donc syndical, soit très mobilisés car en voie d'exclusion mais réparti par petites touches sur tout le territoire (et plus) minimisant ainsi l'impact de leurs luttes.
Même si le mouvement reçoit un large soutien populaire, la grande majorité vit dans la peur de la perte de l'emploi et sous la pression sociale et économique n'est pas prête à une lutte dure et longue (comme en Guadeloupe).
Il est donc dangereux, pour les syndicats de s'engager dans une grève qui s'essoufflerait  sans résultat devant le déterminisme gouvernemental et le cynisme patronal.
Il faut donc trouver des moyens de lutte nouveaux (sans négliger notre expérience) !
Pour augmenter la pression en rendant partout les révoltes plus visibles puisqu'elles touchent de plus en plus de monde dans de plus en plus de régions jouons de cet éparpillement pour allumer des foyers partout en appelant à la fraternité populaire par une présence sur tous les terrains pour la constitution d'un

Front Fraternel International.